C’est en dizaines d’années qu’il faut compter pour savoir depuis quelle date les Antoniens et Antoniennes, espèrent un nouvel environnement en centre-ville et notamment rue Mounié.
Il faut dire que ces dernières années nous avions, peut-être naïvement, espérer un projet au moins partiellement en accord avec les urgences climatiques et les demandes de la population. Qui rappelons-nous, dans deux consultation publiques s’est largement prononcée pour un centre-ville donnant la priorité aux piétons, aux cyclistes et davantage végétalisé.
A cette date nous constatons que – la montagne a accouché d’une souris – d’un projet plein d’espoir, nous en sommes arrivés à une zone circulée, surtout circulée, même si fort heureusement au moins le stationnement des véhicules semble supprimé.
Mais les cyclistes n’ont plus de contre sens cyclable alors que la vitesse serait limitée à 20KMh, et surtout les rigoles qui délimiteraient la partie réservée aux automobiles sont terriblement accidentogène pour les vélos.
Rien sur les moyens mis en œuvre pour contrôler la limitation de la vitesse maximum à 20kmh.
Rien qui pourrait ressembler à une zone de rencontre c’est-à-dire un lieu où le piéton est prioritaire et les véhicules sont empêchées de rouler vite.
Pas grand-chose en matière de végétalisation, car sur le schéma proposé aucun arbre supplémentaire juste quelques rectangles dé imperméabilisés, très insuffisant pour lutter contre les effets du réchauffement climatique. Un bon point pour le revêtement clair des chaussées et trottoirs pour limiter les zones de chaleur.
C’est un projet global sur l’ensemble de la ville et son hyper centre qu’il faudra coconstruire avec les habitants. A la place de projets innovants et soutenables, la municipalité actuelle nous assomme de mini réalisations disparates et sans réelle cohérence, si ce n’est donner du travail au BTP et aux promoteurs.
Après la place du Marché bétonnisée quand il aurait fallu la rendre à la végétation, voilà un nouveau projet qui par son minimalisme ne répond pas aux besoins non seulement des générations futures mais surtout de nous tous Antoniens, Antoniennes aspirants à un monde durable.